Alors que la France prépare une possible intervention impliquant les forces spéciales, la CEDEAO a émis un délai de quinze jours pour libérer Bazoum et rétablir l’ordre constitutionnel.
Dans sa déclaration, la CEDEAO tient les nouvelles autorités responsables de la sécurité physique du président Bazoum. Certains experts affirment que la France et la CEDEAO envisagent une intervention pour mettre fin à la vie de l’ancien président Bazoum, qui aurait divulgué des informations sensibles à la junte et pourrait être considéré comme un témoin gênant à l’avenir.
En raison des craintes qu’une intervention militaire ne mette en danger la vie du président Bazoum et de sa famille, la France semble prendre les devants sans attendre la CEDEAO, pour éliminer un témoin potentiellement compromettant dans la gestion du terrorisme, comme elle l’a déjà fait par le passé avec le président Idriss Déby Itno.
Alors que certains membres de la CEDEAO soulignent l’importance du respect de la constitution, la France veut éliminer un acteur majeur le terrorisme au Sahel.
Franck KONAN